mai 02, 2016

Mobby Dick

C'est sur le Pequod qu’Ishmaël embarque. Pour une pêche à la baleine. Mais c’est une course folle et acharnée qui va l’emmener, sur le bateau du capitaine Achab, à la poursuite d’un terrible monstre marin. Quatre acteurs, et c’est un équipage qui naviguera sur l’imaginaire du jeune spectateur, dans une épopée à couper le souffle.
Grâce à Fabrice Melquiot, le roman de Melville s’adapte à la scène, grâce à Matthieu Cruciani, il devient théâtre ! Un théâtre où le corps de l’acteur crée l’image et suffit à faire croire à l’histoire. Tous les ingrédients sont là : le mystère, le danger, la fièvre de la quête et l’esprit de vengeance, mais aussi le questionnement sur l’être. Un bateau, c’est un petit monde, une société en miniature, et, au théâtre, une formidable galerie de personnages !
Puisant dans la force poétique du roman, Matthieu Cruciani fait naître, par la simple évocation, toute la puissance des horizons marins et donne à cette course-poursuite haletante la respiration des grandes aventures. Le légendaire Moby Dick, l’énorme cachalot blanc, finalement, a autant de formes que d’hommes qui le voient, ou croient le voir. Une fable d’hier pour les enfants d’aujourd’hui.

Le roman de l’écrivain américain Herman Melville date de 1851. Marin lui-même, et s’appuyant en partie sur des faits réels, mis à part l’aspect métaphorique de l’œuvre et la notion de bien et de mal, il pose une réflexion sur la chasse en mer. Alors que la pêche à la baleine est à son apogée, l’huile étant alors la seule solution pour lubrifier les machines de l’ère industrielle. Précurseur, Melville questionne sur les conséquences d’une pêche intensive.


A voir le 11 mai à Bonlieu

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